La faim, nouvelle arme de guerre en Syrie
Conséquence directe de la guerre, celle que l’on surnomme “la faim invisible” atteint des niveaux records tandis que l’extrême pauvreté ne fait que s’accentuer. 12,4 millions de Syriens sont en insécurité alimentaire soit 60% de la population, chiffre jamais atteint auparavant.
millions de Syriens souffrent de la faim
enfants en retard de croissance à cause de la malnutrition
%
des Syriens sont en état d’extrême pauvreté et vivent avec moins de 2 dollars par personne par jour.
fois plus de Syriens en insécurité alimentaire depuis 2016
%
des mères peuvent développer des complications de santé sans la mise en place d’un suivi médical en nutrition et 5% d’entres elles peuvent en mourir
enfant sur 8 atteint de malnutrition chronique
La faim, résultat d’un chaos humanitaire après 10 ans de guerre
Destruction des systèmes agricoles, économiques et sanitaires, les médecins sont eux-mêmes pris pour cible.
La crise économique, les pertes d'emplois résultant de la pandémie du COVID-19 ont aggravé le sort des personnes qui ont été déplacées et épuisées par une décennie de conflit.
Alors que près de 60% de la population syrienne est touchée par l’insécurité alimentaire, le prix des denrées alimentaires flambent, la valeur de la monnaie syrienne s'écroule, les familles syriennes ne parviennent plus à subvenir à leurs besoins vitaux.
Un accès limité à une eau et à une nourriture de qualité, de mauvaises habitudes alimentaires, une insuffisance en protéines et en micronutriments, rendent toute une population plus vulnérable aux maladies.
La faim, un effet dévastateur sur les enfants en Syrie
Le risque de mortalité est d’autant plus grand chez les enfants de – de 5 ans, lorsqu’ils souffrent d’émaciation et de retard de croissance, affaiblissant leur système immunitaire. Nous craignons le développement accru de malnutrition aiguë sévère en Syrie, forme la plus mortelle de la faim, et un danger d’autant plus grand pour la population syrienne dans les années à venir, avec le risque de faminecausé par les conséquences de 10 ans de guerre.
La menace de la famine par manque de financements
Alors que la faim se répand dans tout le pays, les financements publics s’amenuisent.
Depuis 2018, 7 de nos centres de santé disposant de services de nutrition ont dû fermer leurs portes faute de moyens et nous avons dû diviser par deux le nombre d’agents de santé en malnutrition dans nos équipes.
La population syrienne, déjà épuisée et anéantie par 10 ans de guerre, pâtit aujourd’hui d’un abandon de la communauté internationale.
Les couloirs humanitaires qui permettent l’acheminement de l’aide sont fermés pour la majorité et empêchent de subvenir aux besoins réels des populations.
La baisse de financement de nos programmes est un frein à nos actions pour lutter contre la faim.
La faim, résultat d’un chaos humanitaire après 10 ans de guerre
Destruction des systèmes agricoles, économiques et sanitaires, les médecins sont eux-mêmes pris pour cible.
La crise économique, les pertes d'emplois résultant de la pandémie du COVID-19 ont aggravé le sort des personnes qui ont été déplacées et épuisées par une décennie de conflit.
Alors que près de 60% de la population syrienne est touchée par l’insécurité alimentaire, le prix des denrées alimentaires flambent, la valeur de la monnaie syrienne s'écroule, les familles syriennes ne parviennent plus à subvenir à leurs besoins vitaux.
Un accès limité à une eau et à une nourriture de qualité, de mauvaises habitudes alimentaires, une insuffisance en protéines et en micronutriments, rendent toute une population plus vulnérable aux maladies.
La faim, un effet dévastateur sur les enfants en Syrie
Le risque de mortalité est d’autant plus grand chez les enfants de – de 5 ans, lorsqu’ils souffrent d’émaciation et de retard de croissance, affaiblissant leur système immunitaire. Nous craignons le développement accru de malnutrition aiguë sévère en Syrie, forme la plus mortelle de la faim, et un danger d’autant plus grand pour la population syrienne dans les années à venir, avec le risque de famine causé par les conséquences de 10 ans de guerre.
La menace de la famine par manque de financements
Alors que la faim se répand dans tout le pays, les financements publics s’amenuisent. Depuis 2018, 7 de nos centres de santé disposant de services de nutrition ont dû fermer leurs portes faute de moyens et nous avons dû diviser par deux le nombre d’agents de santé en malnutrition dans nos équipes.
La population syrienne, déjà épuisée et anéantie par 10 ans de guerre, pâtit aujourd’hui d’un abandon de la communauté internationale. Les couloirs humanitaires qui permettent l’acheminement de l’aide sont fermés pour la majorité et empêchent de subvenir aux besoins réels des populations. La baisse de financement de nos programmes est un frein à nos actions pour lutter contre la faim.
1 000 jours contre la faim
De la grossesse aux 2 ans de l’enfant, 1000 jours s’écoulent, 1000 jours dont dépend une vie entière, période la plus à risque pour le nourrisson. C’est une véritable course contre la faim qui s’engage.
En collaboration avec l’UNICEF et l’OMS, nos programmes ont été pensés pour sensibiliser, dépister et prévenir les cas de sous-nutrition parmi les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes ou allaitantes afin de leur administrer un traitement nutritionnel adapté. Ce sont les personnes les plus à risque face à la malnutrition.
Sensibiliser & dépister
Sensibiliser & dépister
Lutter contre la faim, c’est d’abord prévenir les situations de crise par le dépistage.
Pour cela, nos équipes utilisent un périmètre brachial, un bracelet (MUAC) qui aide à mesurer la circonférence de la partie supérieure du bras gauche.
Suivi médical et soins
Suivi médical et soins
Chaque enfant et femme allaitante ou enceinte qui sont diagnostiqués en état de malnutrition sont pris en charge immédiatement. Un suivi médical est assuré durant plusieurs semaines. Pierre angulaire du traitement, le “Plumpy’nut” ou “Plumpy’soup” selon le degré de malnutrition sévère ou aiguë du patient, sorte de pâte d’arachides à haute valeur énergétique et protéinique, est administré de façon régulière.
Formation des équipes médicales
Formation des équipes médicales
Tous les soignants de l’UOSSM France sont formés au protocole de traitement de la malnutrition mis en place par l’OMS et l’UNICEF fondé sur les 4 axes de notre programme (IYCF, MUAC, NSCD, CNAM). Grâce à ces formations, les protocoles sont aujourd’hui implantés et utilisés partout en Syrie.
centres de santé disposant d’un service de nutrition
agents de santé
équipes d'intervention rapide
services de nutrition
bénéficiaires
1 000 jours contre la faim,
vous pouvez agir !
45€
1 enfant sauvé de la faim
Du dépistage au traitement médical, vous prenez en charge le cycle complet de suivi d’un enfant malnutri.
100€
5 enfants épargnés de la faim
5 enfants vulnérables de moins de 5 ans ou des femmes enceintes et allaitantes recevront en prévention des micronutriments et du @Plumpy’nut quotidiennement durant 3 mois.
150€
1 soignant pour lutter contre la faim
Un soignant est formé à la prise en charge de la malnutrition, pour participer aux campagnes de dépistage, de prévention et de suivi des enfants et femmes en état de malnutrition modérée et sévère.